Sus au light et au grignotage

Je voudrais expliquer ici pourquoi je proscris le light, car je crois mon opinion relativement peu développée dans les media.

Pour moi, c’est caca boudin le light, édulcorant, produits allégés, quel que soit le light. Je gueule au restaurant d’entreprise quand ils ne nous proposent que des yaourts à l’édulcorant et je m’interdis TOUS les allégés. Or, quand on entend des critiques sur le light dans les media, c’est parce que « ce serait cancérigène ». Ca, je n’en sais fichtre rien.
Mais je suis convaincue d’un truc : ce qui me bloque totalement, c’est de leurrer mon cerveau. « Tiens, tiens, tu vas avoir du sucre… ah et puis non, gnac gnac, t’auras le goût du sucre, mais t’auras pas le sucre. »
Je refuse de pourrir mon dialogue cerveau-corps et corps-cerveau avec des mensonges, en l’occurrence, hypophyse-intestin, l’hypophyse étant notre cerveau « profond », la partie la plus « corporelle » du cerveau, celle qui s’intéresse à maintenir tous nos homéostats, toutes nos constantes corporelles stables, taux de sucre dans le sang, température, poids, stabilité d’humeur etc., et l’intestin comme on le sait maintenant a des neurones, et des neuro-transmetteurs, donc appelons-le intestin cérébral. Je pense que ce dialogue cerveau corporel et intestin cérébral est crucial en matière de métabolisme. C’est pourquoi nos émotions nous coupent ou nous creusent l’appétit, par exemple. Ne nous stressons pas en plein repas, respectons une trêve, une douceur de vivre au moment du repas. Car ce calme psychologique permet à des tâches de fond de faire un travail essentiel, en phase d’alimentation comme en phase d’endormissement, rappelons-nous que nous sommes juste de petits animaux sensibles. Nous ne pouvons ni ne devons nous payer des conflits intérieurs corps-esprit dans ces moments-là en particulier.

Donc pour cette raison profonde, essentielle, zéro édulcorant, zéro allégé. Que du vrai sucre, du vrai gras, pour ne pas foutre en l’air encore un peu plus mon métabolisme déjà compliqué. On se nourrit ou on ne se nourrit pas, mais on ne se moque pas de notre propre cerveau. Quand on lui donne un signal de sucre, il a la dose promise de sucre derrière, quand on lui donne un signal de gras, on ne lui balance pas du sucre à la place. L’industrie des allégés a déjà fait la preuve… que c’était une immense arnaque des années 80, et la pire des arnaques, une auto-arnaque, une usine à rendre les hypophyses totalement paranos. Je mange avec modération, des vraies nourritures qui possèdent donc soit du gras, soit du sucre, soit des protéines, soit un mix. Bref, tout ce que mon cerveau d’animal reconnaît.

Je vais être provo, mais boire du coca light, c’est presque pire que boire du coca. Car c’est pervertir notre métabolisme. Perso, j’ai arrêté coca light en totalité avant l’opération. J’en buvais systématiquement 33cl par jour, c’était encore trop. Aujourd’hui, les sodas ne me font plus du tout, du tout, envie. Trop de bulles, trop de sucre, trop de saloperies chimiques dont on ne sait même pas ce qu’il y a dedans. Pour moi, c’est l’un des fondements de l’obésité aux States : le coca à volonté chez les enfants. Dans peu de temps, je pense que l’on trouvera ça choquant comme si on laissait des adultes boire l’apéro à volonté toute l’année. Le soda pour les enfants, c’est comme l’alcool pour les grands. On doit apprendre à s’en passer sans frustration sur de longues périodes. Et on peut vivre très bien sans. Ce n’est pas une nourriture utile, c’est un petit poison, donc pas bien grave les jours de fête, absolument pas bienvenu au quotidien. Et ceux qui se moquent des alcoolo-abstinents sont de plus en plus rares, et c’est heureux. Les années 2020 gagneront une première bataille contre l’obésité quand elles proscriront le light et le soda. Les années 2010 ont vu l’explosion de la chirurgie gastrique pour les obèses sévères ou massifs. C’est une vraie bataille de gagnée. Maintenant, il faut donner de vrais outils à  ces obèses opérés, à tous les obèses, et même aux gens en simple « surpoids ».

Autre clé aux obèses opérés, dont je suis, du haut de mon expérience personnelle et avec seulement 3 ans de recul : on n’a pas été opérés « de la tête » comme on dit souvent avec un humour triste : Ne passons surtout pas de l’hyperphagie au grignotage. Sinon on reprendra tout. Or, on ne s’est pas fait opérer pour rien : on a pour la vie acquis une très bonne satiété en mangeant des quantités raisonnables. Restons-donc sur cette idée à vie : une journée normale, c’est petit déj à ma faim, déjeuner à ma faim, goûter = dessert du déjeuner, repas du soir à ma faim, dessert une ou deux heures plus tard… et c’est tout ! Si des petites faims subsistent dans la journée, elles dureront au pire une heure… ça n’a jamais tué personne d’avoir faim une heure ! Et si on ne le supporte pas, c’est que l’on doit en parler à un psychiatre qui nous convient. Oui, un psychiatre, pas un psychologue seulement. Car les psychiatres sont plus qualifiés, habilités à donner des médicaments  efficaces pour nous aider, et… remboursés ! 3 bonnes raisons de commencer par eux, et de s’ôter de la tête que les psychiatres, c’est pour les fous, et les psychologues, pour les sains d’esprit qui ont simplement besoin d’aide. Ou bien on se met dans la tête qu’on est tous un peu dingues, ce qui n’est pas grave et assez vrai quand on y réfléchit de plus près. Globalement, il faut respecter totalement nos signaux de faim et de satiété, sauf s’ils surviennent entre 2 repas alors qu’on pratique 6 petits repas très rassasiants par jour. On fractionne en 6, on ne grignote pas à la demande. Sinon, petit souris redeviendra obèse sur le long terme. 😦

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